The Coral n’est pas un groupe de Liverpool mais plus largement une institution musicale du Merseyside. Il existe depuis 1996 et leur dernier album « The Curse Of Love » est sorti en 2014. La formation anglaise produit un son unique puisqu’elle mélange le rock psychédélique à la dub tout comme à la musique de western spaghetti.
A priori le mélange semble plutôt osé si ce n’est pas impossible. C’est là que le groupe devient intéressant. Ses musiciens réussissent même à introduire des tonalités Ska dans leur musique. Ce qui apparaît particulièrement dans les premiers morceaux comme par exemple ‘Dreaming of You‘ du premier album studio « The Coral ».
Il suffit de regarder leurs pochettes de disques pour comprendre que les cinq membres du groupe sont joliment inspirés et un peu barrés. Ils évoquent parfois même l’univers inaccessible de Pink Floyd comme dans ‘View from the mirror’ et son ambiance particulièrement planante. Néanmoins ils savent également se faire plus énergique comme dans ‘The Golden Bough’. Disons qu’ils ont tout de même ouvert des concerts d’Oasis, de Blur ou des Arctic Monkeys. Ce qui reste convenable.
Enfin, lorsqu’on écoute la voix de James Skelly sur ‘The Curse of Love’ notamment, l’effet est parfois presque hypnotique. C’est lancinant. C’est nonchalant. C’est excellent. Les membres du groupes sont tous des hyperactifs musicaux puisqu’on les retrouve notamment sur quatre side-projects différents: le psyché Ian Skelly & The Serpent Power, le pop James Skelly & The Intenders, le bluesy Viper Kings et le hippie The Sundowners.

De Brel à Fink en passant par Louis Armstrong et Sigur Ros, voilà ceux qui me marquent et touchent. La musique doit être un voyage, un envol et un rêve. Réveiller l’âme. Veiller l’être. Dévoiler le cœur.