La musique psychédélique est à la mode. Alors pourquoi ne pas en rajouter une couche avec Purple Overdose? Ce groupe grec a probablement écouté Pink Floyd, The Beatles et The Rolling Stones en boucle pour produire un tel son avec la petite touche méditerannéenne en plus et la flûte traversière en bonus.
L’histoire commence évidemment à la fin des années 70. Costas Constatinou forme alors plusieurs groupe au lycée avant de rencontrer les autres membres du trio original de Purple Overdose en 1987. En fait, il s’agit plutôt de la rencontre de Costas avec le bassiste et le batteur du groupe No Man’s Land : Giorgos Papageorgiadis et George Nikas.
Par la suite, Christophoros Triantophilopoulos aux percussions, Andreas Andriopoulos à la basse, Vasilis Kapanikis à la flûte et Stavros Eleftheriou aux congas, Aris Kontoangelos, Stelios Drisis et Makis Mpellos – oui, j’en ai cité plusieurs parce que les noms grecs me vendent du rêve – ont rejoint la bande à fabriquer du psychotrope musical. Nous avions déjà abordé ce genre musical dans un précédent article consacré à la Grèce.
Comme quoi, la musique psychédélique doit être bien ancrée dans la culture musicale grecque. Autant que les instruments plus traditionnels qui sont utilisés en Grèce tels que le baglama, le bouzouki, le bédir ou encore le gaïda.

De Brel à Fink en passant par Louis Armstrong et Sigur Ros, voilà ceux qui me marquent et touchent. La musique doit être un voyage, un envol et un rêve. Réveiller l’âme. Veiller l’être. Dévoiler le cœur.